Comité Départemental de Spéléologie du Jura

Fédération Française de Spéléologie

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   Sauvetage canin, ter...!!!

 

Le Progrès

vendredi 6 novembre 2009

 

 

Chico, chien de chasse de son état, s'est perdu mercredi dans les bois. Localisé hier matin par son maître dans un gouffre à Reithouse, il a été sauvé par les pompiers et le spéléo-secours du Jura.

 

[lire l'info sur Le Post]

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« Sans son collier émetteur, je ne l'aurais jamais trouvé ». Jean-Claude Jacquand, domicilié à Présilly, chassait le sanglier avec un ami et six chiens dans les bois de Reithouse mercredi. Cinq sont revenus, mais pas Chico, un porcelaine croisé griffon âgé de deux ans et demi. Le chasseur ne l'a localisé qu'hier matin. Dans un gouffre profond d'une trentaine de mètres dont l'étroite entrée était cachée dans les broussailles. « Je l'ai appelé, il m'a répondu. J'ai tout de suite téléphoné aux pompiers pour savoir quoi faire ». Dans la foulée, les hommes du centre de secours d'Orgelet se sont immédiatement rendus sur les lieux, bientôt rejoints par leurs collègues du groupe de secours en montagne et milieux périlleux (GSMP). Ces derniers ont effectué une première reconnaissance. Chico ne semblait pas blessé. Même s'ils sont capables techniquement de le faire, les interventions sous terre en profondeur ne relèvent pas de leurs prérogatives. Florence Ghilbert-Bézard, directrice de cabinet de la préfète, et le lieutenant-colonel Bellina, directeur adjoint du service départemental d'incendie et de secours, se sont rendus sur les lieux et ont décidé de faire appel au spéléo-secours du Jura. Avec l'assistance technique du GSMP, l'un de ses membres est descendu près de l'animal, l'a empaqueté dans un énorme sac à engrais (l'animal pèse vingt-cinq kilos !) avant que les pompiers ne le tractent jusqu'à la sortie du gouffre. C'est un Chico, a priori en pleine forme et ravi de retrouver son maître, qui a repris pattes à la surface vers 16 h 30. « Nous allons faire le nécessaire avec le maire pour faire boucher l'entrée du gouffre, a signalé Florence Ghilbert-Bézard. « Cela me paraît répondre à une nécessité de sécurité ».

 

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